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Répondre aux défis qui se présentent pour l’Île-de-France dans les 5 prochaines années

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Une profession en pleine évolution

Depuis 2015, la profession de kinésithérapeute a connu de nombreuses évolutions, affirmant un peu plus sa place au sein du système de santé français :

- l'ajout d'une 5ème année d'étude et la reconnaissance de l'année de sélection universitaire

- la reconnaissance du diplôme au niveau 1 du RNCP

- la modification de la définition de la kinésithérapie

- la possibilité de prendre en urgence des patients, en l'absence d'un médecin

Nous devons nous saisir de ces nouvelles opportunités pour répondre aux défis qui se présentent pour l’Île de France dans les 5 prochaines années. La réduction des inégalités sociales et de santé, l’amélioration de la réponse aux besoins ou l’optimisation des parcours de soins des patients passent par la mise en œuvre de projets pertinents et ambitieux.

 

Mieux répondre aux besoins de la population francilienne

La démographie des kinésithérapeutes en Île de France est toujours déficitaire, et très inégale. L’URPS a souhaité dans ce cadre optimiser le recours à l’offre de kinésithérapie par l’intégration des kinésithérapeutes dans le Répertoire Opérationnel des Ressources (ROR) depuis mai 2018. Cet outil, indispensable au virage ambulatoire, vise à améliorer la lisibilité de l’offre de kinésithérapie à l’échelle régionale, pour les établissements de santé et les autres professionnels libéraux. Cet évènement entre dans notre projet d’optimisation des ressources en kinésithérapie que nous souhaitons mettre en œuvre par :

 

La kinésithérapie comme soin de premier recours

Les compétences du kinésithérapeute en matière de diagnostic, d’éducation, de prévention et de promotion de la santé doivent être utilisées pour diminuer le recours aux services d’urgence et à la médecine de premier recours. L’URPS Kinés IDF travaille actuellement sur la réalisation :

  • d’expérimentations permettant aux patients de consulter le kinésithérapeute en accès direct pour désengorger les urgences et diminuer le temps médical ;
  • d’interventions auprès des enfants sur la prévention contre les troubles de la statique rachidienne ;
  • d’interventions auprès des proches aidants des patients atteints de sclérose en plaques contre les troubles musculosquelletiques.

L’amélioration de la réponse aux parcours de soins passera par deux objectifs mis en évidence lors du séminaire sur les territoires réalisé par l’ARS en mai dernier : améliorer ses connaissances sur les dispositifs existants et développer des collaborations avec d’autres professionnels pour partager nos savoirs et expériences. Dans ce cadre, nous portons les projets suivants :

  • un plan de communication sur les nouveaux modes d’exercice, qui s’accompagnera d’interventions dans les territoires ;
  • la réalisation d’un colloque sur la prescription en partenariat avec l’URPS des pharmaciens ;
  • la participation au Moi(s) sans Tabac avec la réalisation d’un colloque sur la prévention contre la BPCO et la prise en charge de l’arrêt du tabac ;
  • la participation au projet interprofessionnel de dépistage du diabète, mené par les URPS pharmaciens, orthophonistes, orthoptistes, pédicures podologues et chirurgiens-dentistes.