Actions Kinés Solidaires (AKS)
Vous trouverez ci-dessous les réponses aux questions les plus fréquentes. N'hésitez pas à nous contacter si vous avez d'autres questions !
Notre époque mondialisée baigne dans un climat de tensions climatiques, géopolitiques, économiques , sociales et sociétales, qui appellent des flux constants et importants de biens et de personnes, mais amène aussi des violences physiques, psychologiques, sociales pouvant être perpétrées par des individus, des groupes d’individus, des gouvernements ou des sociétés entières.
De ce fait, certaines populations, marginalisées pour différentes raisons, ont des besoins de santé plus grands, et par ailleurs rencontrent plus de difficultés à se soigner. Ainsi, les parcours d’exil sont souvent associés à des traumatismes de différentes natures, qu’ils soient psychiques ou physiques, dûs à la dureté du trajet et aux violences voire aux tortures subies. Ce sont ainsi quatre personnes exilées sur cinq qui déclarent un antécédent de violence, deux sur trois qui ont un syndrome de stress post-traumatique et près d’une sur trois qui renonce en France à se faire soigner suite à la rencontre d’une barrière d’accès aux soins (IGAS 2019).
De la même façon, la vie à la rue peut se regarder comme un parcours, charriant son lot de violences, nécessitant des stratégies de survie, et impliquant un rapport au corps et à la santé modifié. Il est fréquent que les personnes sans domicile fixe n’aient pas de couverture de santé, et même lorsque celle-ci est présente, l’accès à la santé n’est pas pour autant toujours effectif.
De plus, l’Île-de-France est une des régions regroupant le plus de ces populations précaires. Aussi l’Agence Régionale de Santé (ARS), dans son Plan Régional de Santé (PRS) quatrième édition pour les années 2023-2028 garde en premier axe “Réduire les inégalités sociales et territoriales de santé”.


Contexte :
Un partenariat depuis 2017 entre Le Samu Social de Paris et Rééducateurs solidaires, qui recherche activement pour ses structures médicalisées des bénévoles kinésithérapeutes pour des interventions régulières dans les centres.
Lieux
- LHSS-LAM Babinski, Hôpital Charles Foix , 7 avenue de la République, 94200 IVRY-SUR-SEINE
- LHSS Ridder-Plaisance, 12 rue de Ridder, 75014 PARIS
- LHSS Les Lilas, Hôpital Paul Brousse, 66-68 rue des Plantes, 75014 PARIS
- CHU Migrants, Rue de la Baignade, 94200 IVRY-SUR-SEINE
- LHSS Saint Michel, 35 avenue Courteline, 75012 PARIS
Population
- Personnes sans domicile fixe hébergé dans les établissements du Samu Social de Paris
Mission
- Les LHSS (lits halte soins santé) accueillent temporairement des personnes majeures sans domicile fixe, quelle que soit leur situation administrative, ne pouvant être prises en charge par d’autres structures, dont la pathologie ou l’état général ne nécessite pas une prise en charge hospitalière ou médico-sociale spécialisée mais est incompatible avec la vie à la rue. Toutes les pathologies et âges peuvent donc exister.
- Les LAM (lits d’accueil médicalisés) sont voués à des patients sans domicile fixe porteurs de pathologies lourdes et chroniques, pouvant engendrer une perte d’autonomie et ne pouvant être prises en charge dans d’autres structures, nécessitant un suivi médical continu.
- Le CHUM (centre d’hébergement d’urgence des migrants) accueille des familles ou femmes seules de populations migrantes, environ 400 personnes, qui peuvent présenter tout type de pathologies et d’âges, de la pédiatrie à la personne âgée.
Contact : recrutement@reeducateurssolidaires.org


Contexte
Rééducateurs solidaires travaillent en partenariat avec trois Permanences d’Accès aux Soins de Santé (PASS) parisiennes. Les PASS sont des cellules d’accompagnement et de prises en charge médico-sociaux rattachées au service public hospitalier, visant à favoriser l’accès aux soins des personnes sans droits sociaux ouverts.
L’objet du partenariat est de permettre à des personnes qui n’ont pas de couverture de santé d’accéder à des soins de rééducation.
Les médecins des trois PASS partenaires orientent les patients ayant le plus besoin de soins de rééducation vers des kinésithérapeutes qui interviennent bénévolement dans les locaux de la PASS de l’Hôtel-Dieu.
Lieux
- Hôpital Hôtel-Dieu, 1 Parvis Notre-Dame – Pl. Jean-Paul II, 75004 Paris
Population
- Migrants, sans domicile fixe
Mission
- Prodiguer des soins de kinésithérapie bénévolement à raison d’une demi-journée par semaine, pour une durée de 4 à 6 mois, renouvelable.
Contact : recrutement@reeducateurssolidaires.org


Contexte
Depuis 2020, une équipe de kinésithérapeutes bénévoles propose à des mineurs non accompagnés (MNA) des soins de kinésithérapie et de rééducation, sur site, afin de prendre en charge les différentes affections musculosquelettiques causées principalement lors de leur parcours migratoire ou lors de leur séjour en France.
Lieux
- Centre MSF pour mineurs non accompagnés, 101 bis avenue Jean Lolive, 93500 Pantin
Population
- Mineurs migrants non accompagnés
Mission
- Intégrer l’équipe de MSF Pantin, comprenant infirmières, psychologues, juristes, travailleurs sociaux, traducteurs, animateurs, sur un créneau de 3 à 4h, pour proposer des bilans et suivis de kinésithérapie.
Contact : s.urfamartin@gmail.com et jeanne.vanmairis@gmail.com


Ressources
- Description des PASS
- Le Guide d’accueil des réfugiés publié par la mairie de Paris qui liste les structures existantes permettant d’accueillir ce public et accéder aux soins (à partir de la page 25)
- Une cartographie collaborative d’initiatives citoyennes de solidarité avec les migrants (la catégorie “santé” permet de faire ressortir une dizaine d’initiatives en IDF)
- Un dossier sur les migrants en situation de vulnérabilité

À venir bientôt !

À venir
